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posté le 25/09/2015 • Source : Le Bois International
La crise en Chine va-t-elle impacter l’exportation de grumes de chêne français vers l’Asie ? C’est une possibilité, pas une certitude. Pour garantir les approvisionnements des scieries françaises, il est plus sûr de faire confiance au dispositif que la profession met en place en ce mois de septembre. Comme il était impossible d’interdire purement et simplement l’export vers la Chine, l’Association pour l’emploi des chênes et des feuillus (APECF) a eu l’idée d’inciter acheteurs et vendeurs à s’engager conjointement sur la destination des bois commercialisés.
La stratégie est intéressante car elle fait peser l’effort de la régulation sur les deux acteurs de la relation commerciale, par le biais d’un label baptisé «Transformation Union européenne». En adhérant à ce label, l’acheteur, exploitant ou scieur, s’engage à transformer ou faire transformer l’ensemble des bois ronds de chêne acquis en France sur le territoire de l’UE. L’ONF, principal vendeur de chêne, s’engage de son côté à réserver aux acheteurs labellisés un accès privilégié à la ressource. Les règles d’adjudication du gestionnaire public ont été modifiées par décret afin que les lots de chêne, sur pied ou façonné, composés à plus de 50% de chêne de qualité sciage, soient réservés aux acheteurs UE. Ce qui représente une part non négligeable des volumes vendus en forêt publique. En forêt privée, cette règle ne peut être imposée, mais les vendeurs ont la possibilité de s’intégrer de manière volontaire dans la démarche solidaire de filière en exigeant sur certains lots des acheteurs UE.
Pour être opérationnel lors de ces ventes d’automne, le dispositif nécessite l’adhésion des acheteurs à la charte «Transformation UE». Les coûts de fonctionnement et de contrôle seront supportés par les entreprises. Une charge acceptable si les coûts du chêne venaient à baisser en raison de la mise hors-jeu des exportateurs…